0409 degel arctique
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Le dégel de l’Arctique

Je sais que certains d’entre vous, en lisant cet article, diront : « encore un article sur le réchauffement climatique ! Qu’est-ce qu’on s’en fout ! » Eh bien oui, encore un, car à priori, ce sont les mêmes qui n’ont pas encore pris la mesure du désastre vers lequel nous allons.

Un rapport alarmant a été présenté à la Conférence de Genève sur le climat. Selon ce rapport, le dégel de l’Arctique a été deux fois plus rapide que les prévisions de 2007, et ce n’est pas fini. L’Arctique aujourd’hui fournit plus d’eau que de glace et le dégel du permafrost produit de grandes quantités de méthane (gaz à effet de serre). L’augmentation du niveau des mers absorbent de plus en plus d’énergie solaire et provoque un réchauffement qui provoque une accélération de la fonte des glaces.

Un cercle infernal !

degel-de-l-arctique-rechauffement-climatique-symbol-colibriL’arctique se réchauffe ainsi 2 fois plus vite que le reste de la planète et les estimations montrent qu’en 2100, le niveau des mers aura augmenté de plus d’un mètre. L’ensemble des populations côtières du monde entier seront touchées. Des millions d’hectares habités disparaîtront sous les eaux. Environ 1/4 de la population mondiale sera affectée par des inondations. Il est à prévoir d’énormes mouvements de population avec les conséquences désastreuses liés au migrations massives.
A cela s’ajoute qu’1/3 des espèces vivantes, animales et végétales, disparaîtront sans doute sous le coup du réchauffement climatique.

La conférence de Genève réunit 2.500 experts de la météorologie du monde entier, une quinzaine de chefs d’Etat ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et son prédécesseur Kofi Annan jusqu’au 4 septembre à Genève. Il est clair que les anciens schémas sont aujourd’hui obsolètes et qu’il est grand temps, si ce n’est déjà trop tard, pour agir mondialement et prendre des décisions urgentes pour anticiper les désastres naturels à venir ainsi que de gérer les ressources agricoles.

Une conférence internationale comme beaucoup d’autres : ça parlotte !

« Nous ne pouvons pas nous offrir des progrès limités. Il nous faut des progrès rapides » dans les négociations sur le climat a souligné hier Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU. A 3 mois du sommet de Copenhague, espérons que l’accélérateur des mesures, des efforts et des prises de conscience aura été enclenché.

Cette conférence a abouti à un accord en vue d’améliorer l’information et ainsi mieux faire face aux canicules, aux tempêtes de sable et à la montée du niveau des mers résultant du réchauffement climatique.

Il est important que chacun d’entre nous soit conscient du problème. Si hier, on pouvait se dire que les conséquences étaient si éloignées de nous que les générations futures régleraient elles-mêmes le problème, aujourd’hui, c’est notre génération qui a le devoir pour ses enfants, vos enfants, nos enfants, d’agir, de pousser tout un chacun dans la voie de la responsabilité, de lutter contre tout ce qui pourrait demain et non après-demain provoquer des désastres humains.

Imaginons juste un instant nos enfants ou petits-enfants, apprendre la géographie avec une carte de France où la Bretagne sera réduite de moitié, où Marseille ne sera plus qu’une île sans port et où les forêts landaises ne seront plus que de beaux souvenirs. Dommage quand même de ne pouvoir leur léguer en héritage la petite maison de pêcheur où ils auront passé les vacances de leur enfance.

Alors AGISSONS et prenons nos responsabilités car demain ils auront le droit de nous montrer du doigt en disant vous saviez et vous n’avez rien fait !

Alors, aujourd’hui en allant faire vos courses, pensez :

  • pas d’emballage multiple,
  • ampoules basse consommation,
  • produits de saison,
  • produit d’entretien biodégradables.

Et puis, chez vous, au quotidien :

  • éteindre les lumières qui ne sont pas nécessaires,
  • trier ses déchets,
  • réduire son chauffage de 1 degré et mettre un pull,
  • avoir une approche d’autonomie (potager, récupérateur d’eau de pluie, panneau solaire, etc.) pour limiter vos trajets et ceux induits par votre consommation.

Ce sont tous ces gestes dérisoires qui, cumulés aux volontés politiques, auront sur notre planète un impact bénéfique.

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