Entreprendre à l’étranger : Merci Carlos Diaz !
Je tiens à publier ce billet pour remercier Carlos Diaz, entrepreneur à San Francisco, qui a brillamment défendu l’entreprenariat à l’étranger devant le président de la République François Hollande.
Carlos Diaz et François Hollande
Connu médiatiquement par le grand mouvement des Pigeons, lancé spontanément par Carlos Diaz en octobre 2012, qui m’a permis d’ailleurs de voir figuré mon nom pour la première fois dans le Monde 🙂
Carlos Diaz et son frère Manuel, avec qui nous avions commencé nos entreprises respectives sous la coupole de la Technopole d’Ester à Limoges, sont des entrepreneurs nés !
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, mais nous sommes toujours en contact car nos esprits d’entreprises n’ont pas pris une ride et nos parcours à l’étranger ne font que resserrer les liens.
Il était temps qu’un chef d’entreprise Français fasse la «Une» des médias afin de démontrer à la fois la capacité de certains à s’expatrier et à créer mais aussi à montrer la faiblesse de la France fasse aux start up et plus largement à l’entreprenariat qui, dès la création d’une entreprise, celle-ci peut être asphyxier par le poids de la paperasserie et des charges, sans parler de la fiscalité…
L’exemple de Costa Rica Découverte
Si vous prenez le cas de Costa Rica Découverte, la même entreprise n’aurait pu survivre installée en France. Or, aujourd’hui, nous sommes devenus en quelques années un des acteurs majeurs en agence de voyage francophone au Costa Rica. Puis nous proposons des extensions au Panama et au Nicaragua, nous avons créé une agence au en Afrique du Sud depuis juillet 2013 et ce n’est pas fini…
Ici, comme aux États-Unis, l’ADN de l’entreprise coule dans les veines, tout est possible à condition d’avoir la volonté, l’énergie et un peu d’argent. Entreprendre en tant qu’étranger, c’est vraiment partir de zéro, vous n’êtes pas le fils ou la fille «de», vous ne connaissez personne. Bref, vous êtes seul.
Il ne faut donc compter que sur vous-mêmes, l’État ne fera rien pour vous. Les règles sont claires !
Si je devais faire des ratios, c’est simple, en France un entrepreneur consacre 40% de son temps à son métier, ici c’est 99% !! Cela change tout sur la performance.
Loin des images stéréotypées des entreprises du Cac 40 ou du Nasdaq, les petites et moyennes entreprises sont les vrais moteurs de l’économie. Souhaitons que le message envoyé par Carlos touche enfin quelques décideurs français afin de faire bouger les choses.
Déjà aujourd’hui, Fleur Pellerin, la ministre déléguée à l’économie numérique, a annoncé, vendredi 14 février, une série de mesures sur le crowdfunding, le financement participatif. Mais le volet sur la fiscalité n’est pas abordé et c’est là justement pourquoi beaucoup de startupeurs partent à l’étranger.
Au nom de tous les entrepreneurs français à l’étranger, je te fais un gros Hug Carlos ! 🙂
¡Pura Vida!
Pas de commentaire au sujet de « Entreprendre à l’étranger : Merci Carlos Diaz ! »