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Fourmis : amies ou ennemis ?

Les forêts d’Amérique latine regorgent de trésors et de curiosités. Parmi elle les fourmis ! De nombreuses espèces se partagent le territoire et leur mode de vie diffère radicalement de l’une à l’autre.

Pas moins de 14 nouvelles espèces ont été découvertes en 2013 lors d’une étude biologique de l’Université de l’Utah.

Les fourmis coupeuses de feuilles

Certainement l’une des plus emblématiques du Costa Rica et des plus visibles. En effet, promenez-vous dans la jungle et vous n’attendrez pas longtemps pour croiser leur chemin vert.

Elles vivent en colonies de 100 000 à 2 000 000 d’individus. Les colonies adultes se divisent en différentes castes : les plus petites sont les ouvrières et restent dans la fourmilière, celles un peu plus grandes, les patrouilleuses, surveillent les abords et donnent éventuellement l’alerte, les plus grosses, les cueilleuses sont celles que vous croiserez et qui coupent et ramènent le précieux butin à la colonie, quant aux plus âgées, les soldats sont les gardiennes de la reine. Cette dernière est située au cœur de la fourmilière et mesure jusqu’à 5 cm. Une fois par an (de mai à juin), elle pond jusqu’à 50 000 œufs qui sont alors nourris de manières différentes pour produire les générations futures de chaque caste.

Les fourmis en charge de la collecte sont les plus exposées et leur rôle est essentiel. Leur butin n’est pas une source d’alimentation proprement dite. Une fois les feuilles rassemblées dans une cavité de la fourmilière, elles sont mastiquées et mélangées à une substance qui sert de substrat à la pousse de champignons indispensable à leur survie. Une véritable exploitation agricole ! Bien que parfois, elles ont tendance à apprécier vos jeunes plantations, leur utilité n’est plus à prouver car elles représentent à elles seules le nettoyage et le compostage des forêts tropicales pour près de 30% !

Alors, laissez-les vivre et éloignez-les avec des répulsifs mais pas avec des insecticides.

Les fourmis « Ronchadoras » ou légionnaires

Voici maintenant les fourmis légionnaires. Leur nom vient du fait qu’elles se déplacent en colonne rangée pouvant atteindre 20 m de large et 200 m de long. Elles envahissent alors un lieu préalablement repéré par les éclaireuses et qui leur permet de débusquer les insectes qui composent l’essentiel de leur alimentation. Pour ma part, ma première expérience fut impressionnante. En effet, attablée sur ma terrasse j’ai vu débarquer un ruban noir, grouillant, qui entrait par tous les orifices dans ma maison.

Panique à bord ! Sincèrement vous vous demandez que faire. J’ai couru consulter mes voisins Ticos et du cru. Ils se sont un peu moqués et m’ont conseillée bien simplement : de ne rien faire. Vivre et laisser vivre… En effet, le phénomène ne dure pas et elles repartiront d’elles-mêmes 1 ou 2 heures plus tard après avoir nettoyé de fond en comble toute la maison.

Plus une aile de papillon, plus un insecte même dans les endroits inaccessibles ! De vraies fées du logis ! Pour ma part, la seconde fois je suis partie, leur ai laissé le champ libre et à mon retour plus rien, tout propre, plus une trace. Mes voisins ont subi le lendemain la même expérience.

Les fourmis « Bala » ou balle de fusil

Paraponera clavataLa moins sympathique de toutes car son nom lui vient de la douleur qu’inflige sa piqûre qui ressemble à une blessure par balle. Je me suis fait piquer lors d’une balade à un orteil. Vous n’imaginez pas ! La douleur a duré pas loin d’une demie journée et m’a provoquée un peu de fièvre. Rien de grave mais douloureux.

Heureusement pour nous, elles ne vivent qu’en tout petits groupes de 10 à 20 individus car il est prouvé que si par malchance on se faisait piquer en même temps par une dizaine d’entre elles cela pourrait entraîner la mort. J’irais pas vérifier mais certaines peuplades amazoniennes utilisent ces fourmis pour le passage des adolescents à l’âge adultes en entourant leurs bras d’un ligne remplis de ces fourmis. Ils doivent alors résister le plus stoïquement possible aux morsures des insectes.

Voilà donc un petit aperçu de nos amies les fourmis et j’espère que lorsque vous les verrez vous les regarderez maintenant d’un autre œil…

¡Pura Vida!

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