L’architecte qui mise sur le bambou, l’argile et la pierre
L’architecte costaricienne a suivi un processus personnel de reconnexion avec la nature, qu’elle a ensuite reproduit dans sa vie professionnelle.
Une architecte embrassant la nature
Des cabanes touristiques, un pont, un bureau, une maison d’habitation et le siège d’une association à Escazú sont quelques unes des structures qui portent l’empreinte de l’architecte costaricienne Helena Chaves.
Au-delà de la construction et de l’édification de structures pour vivre, travailler ou se retrouver, cette jeune professionnelle estime que les constructions, du moins celles dont elle a la charge, doivent répondre à un principe de base : l’homme est totalement lié à la nature.
C’est pourquoi, au fil des années, depuis l’obtention de son diplôme en 2014, elle s’est consacrée à l’étude et à la réalisation de projets construits pour la plupart avec des matériaux obtenus directement de la nature, comme la terre argileuse, la pierre et le bambou, entre autres.
Des bâtiments plus neutres
Pour Chaves, c’est une façon de renouer avec la tradition d’utiliser les matériaux que la nature elle-même met à disposition pour la construction. Dans le même temps, elle tente de briser le mythe selon lequel ces structures ne sont pas sûres ou ont une durée de vie limitée.
La réduction de l’utilisation du ciment et des barres d’armature, pour ne citer que deux des matériaux les plus utilisés, signifie également un répit pour la planète, car leur production produit une empreinte environnementale importante, autrement dit de la pollution. À titre informatif, la simple production du béton est responsable de 50% des émissions à effet de serre du secteur de la construction.
Si vous voulez en savoir plus sur cette initiative, visitez les réseaux sociaux de Tierra Madre Arquitectura.
De plus en plus de matériaux alternatifs existent un peu partout dans le monde : briques de chanvre ou de paille, coquille de noix de coco, etc.
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