Le cinéma costaricien
Alors que la liste des nominés aux Oscars, présentant plus de diversité que l’année dernière, vient d’être dévoilée, qu’en est-il du cinéma costaricien ?
Le Costa Rica au cinéma
Malgré la nature luxuriante et les paysages rêvés, le Costa Rica n’est pas un lieu de tournage très utilisé. Certes, l’une des premières scènes de Jurassic Park (1993) donne un aperçu de l’Isla del Coco et le volcan Arenal sert également de décor Will et Jayden Smith dans After Earth (2011). Mais il va sans dire que les blockbusters du cinéma hollywoodien ne sont pas ceux qui mettent le plus en avant le patrimoine culturel du pays.
Devant la caméra, il faut noter la présence de Giannini Facio, compagne de Russel Crowe, que vous reconnaîtrez dans Gladiator, Robin Hood ou Prometheus. Hernán Jimenez est aussi un nom à connaître mais il est vrai que c’est plus par son travail de réalisateur – applaudi au Festival Latino International de New York pour El regreso (2012) où il remporta le prix du Meilleur Film International.
Des ticos derrière la caméra
Hernán Jimenez n’est pas est loin d’être le seul réalisateur primé. Impossible de ne pas parler d’Esteban Ramírez, à la fois réalisateur, scénariste et producteur. Internationalement acclamé pour Caribe en 2004, il remporte le prix de Meilleur Réalisateur au Festival Latino-américain de Trieste. Après Gestación en 2009, son troisième film, Presos (2014) est actuellement disponible sur Netflix.
Récemment, Jurgen Urena a aussi remporté le prix de meilleur film d’Amérique Centrale au Festival International Costaricien en décembre dernier à San Jose.
Le cinéma costaricien, ce sont d’abord des histoires personnelles, l’expérimentation de personnages et des manières de filmer, que l’on pourrait rapprocher des films d’arts et d’essai dans notre classification française.
Prometteuse, l’industrie du cinema est certes plus jeune au Costa Rica que dans les pays voisins mais il faut noter l’importance de femmes réalisatrices – proportionnellement bien loin devant d’Hollywood.
Quelques suggestions ? Hilda Hidalgo à qui l’on doit l’adaptation de Del amor y otros demonios de Gabriel Garcia Marquez en 2009, Ana Endura qui a ouvert l’International Documentary Film Festival d’Amsterdam de 2016 avec The Joy of Sound ou encore Nathalie Alvarez Mesen spécialisée dans les courts-métrages (que vous pourrez visionner sur le web).
Vous en avez déjà vu quelques uns ? Sinon, cela vous servira de liste de films à voir 😉
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