Parlons du Café Starbucks au Costa Rica
Starbucks est le premier acheteur mondial d’arabica et a noué avec les planteurs de café au Costa Rica des relations sur les bases du développement durable.
Les producteurs concernés sont situés en pleine vallée centrale, dans les montagnes de Talamanca, dans la région de Tarrazu. Ce café jouit d’une excellente réputation, pour sa qualité régulière et Starbucks à lui tout seul achète les trois quarts de la production.
Mais pour cela, depuis 2004, Peter Torrebiarte, qui dirige à San José l’antenne d’Amérique Centrale du groupe, a mis en place un cahier des charges stricte auprès des agriculteurs.
Aujourd’hui, plus de 65% des producteurs la respectent pour un objectif de 100% en 2015. En plus d’une qualité régulière du café et d’une gestion transparente et pérenne, les exploitations doivent respecter une politique sociale et un engagement pour le respect de l’environnement, la gestion de l’eau et des pesticides notamment.
En contrepartie, Starbucks s’engage à payer plus cher le café qu’au cours moyen, ce qui assure aux producteurs une stabilité sur un marché qui bouge énormément. Autre atout pour les producteurs, Starbucks se prête garant auprès des banques et ainsi permet à ces exploitants d’investir et de se moderniser.
La filière du café reste fragile, au Costa Rica comme partout ailleurs, car outre les mouvements brusques des cours du café, les exploitants doivent faire face au champignon « Hemileia vastatrix » ou « rouille du café » qui empêche la photosynthèse de la plante. Là aussi les agronomes de Starbucks conseillent ses fournisseurs pour défendre les caféiers.
Soutenons ces initiatives et cette volonté de joindre la qualité du produit, un revenu juste pour ses exploitants, un effort sur l’environnement, et de conserver ce produit emblématique du Costa Rica (et essentiel pour commencer la journée pour des centaines de millions de personnes chaque jour) : le café.
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