Quels oiseaux peut-on observer au Costa Rica ?
Un petit voyage au pays des oiseaux, ça vous tente ?
Cet article s’adresse à tous ceux qui projettent un voyage ornithologique au Costa Rica et aux passionnés de photo.
Réputé pour sa biodiversité exceptionnelle, en particulier dans le domaine de l’ornithologie, le Costa Rica recense plus de 984 espèces résidentes ou migratrices ainsi que de nombreuses espèces endémiques, ce qui en fait un lieu privilégié.
Suivez le guide et explorez avec nous les oiseaux du Costa Rica des plus spectaculaires aux plus rares, et découvrez les meilleurs sites d’avifaune. Les ornithologues du monde entier s’offrent régulièrement un séjour au Costa Rica, car ils savent que c’est un vrai paradis en matière de photographie et d’observation.
Les espèces emblématiques du Costa Rica
Les plus célèbres espèces de faune aviaire que les ornithologues viennent chercher ici sont, sans aucun doute : l’ara écarlate, le toucan, le troglodyte à nuque rousse, les 53 espèces de colibris, les motmot, la spatule rose, le moucherolle, la sterne, l’aigrette, l’oriole et le martin-pêcheur. On y croise également le tyran, le black tanager, la paruline, l’hirondelle, le cassique de montezuma, le puffin à menton blanc (Procellaria aequinoctialis), plusieurs espèces de bécasseau, la buse, le martinet, le vireo carmioli, l’urubu noir (Black Vulture) de nombreux rapaces ou encore le manakin. La liste est infinie !!! Il n’est pas indispensable de parcourir tout les parcs nationaux du Costa Rica pour les observer. Le choix d’un lodge bien situé et bénéficiant d’une grande propriété est souvent une meilleure option.
Ci-dessous, nous vous mettons quelques-unes des plus convoitées par les observateurs.
Le quetzal – Famille des Trogonidae ou Trogons – Pharomachrus mocinno
Le quetzal fait partie des oiseaux du Costa Rica reconnu à la fois pour sa beauté et son importance culturelle. Le nom « quetzal » provient de la langue nahuatl, parlée par les Aztèques, et est associé à Quetzalcoatl, la divinité plume-serpent.
Le quetzal est plutôt de petite taille, mesurant environ 35 à 40 centimètres de longueur. Son plumage est spectaculaire, avec des nuances éclatantes de vert et de rouge. Sa caractéristique la plus distinctive est sa longue queue, souvent plus longue que le reste de son corps, avec des plumes d’une grande beauté. Les mâles ont des plumes encore plus impressionnantes, avec des queues plus longues que les femelles.
On peut observer le quetzal dans les montagnes du Costa Rica, en particulier dans la cordillère de Talamanca. Ces oiseaux préfèrent les zones humides de haute altitude, entre 1 500 et 2 500 mètres d’altitude, où ils se nourrissent principalement de fruits, de baies, et d’insectes.
Le quetzal est également important dans la culture costaricienne, symbolisant la liberté et la beauté. Il est souvent représenté dans l’art et dans la littérature du pays. Les autorités costariciennes sont engagées dans des efforts de conversation pour protéger cet oiseau emblématique et son habitat naturel. Certaines amateurs programment un voyage uniquement pour aller le photographier.
L’ara rouge ou ara écarlate – Ara macao
L’ara rouge, un perroquet éclatant, qui se caractérise par son plumage rouge, des pennes bleues, et une queue jaune et bleue. Avec un visage aux nuances de blanc et noir, il se nourrit de coquilles d’amandes grâce à un puissant bec. Vivant en couple fidèle, l’ara Macao, menacé autrefois, a été protégé au Costa Rica, avec une espérance de vie de 50 à 70 ans.
Les aras écarlates peuvent être observés le long de la côte pacifique, de la pointe sud de la péninsule de Nicoya jusqu’au sud du pays. Toutefois, c’est dans la péninsule d’Osa que la plus grande population d’aras écarlates est rassemblée, en particulier à Puerto Jimenez. Plus au nord, c’est aux alentours du Parc national Carara/Tarcoles que les amateurs viennent les observer. Les aras écarlates jouent un rôle important dans l’écosystème en dispersant les graines des fruits qu’ils consomment. Leur présence contribue à la régénération des jungles tropicales.
La population des aras Macao au Costa Rica a augmenté de 180 % grâce à des programmes de conservation, atteignant 2 121 individus en 2023.
Des actions telles que la mise en place de nids artificiels, la surveillance par caméras et le reboisement ont favorisé leur reproduction et préservation dans d’immenses espaces protégés. En levant les yeux à la suite de cris stridents, vous pourrez apercevoir leur vol majestueux, symbole d’une conservation réussie au Costa Rica.
Les colibris – Trochilidae
Renommé pour sa diversité exceptionnelle de colibris, le pays, abrite 53 sortes résidentes sur les 340 présentes dans le monde. Ces oiseaux, endémiques d’Amérique, ne se retrouvent pas ailleurs sur le globe, distinguant le pays par sa richesse aviaire unique. Bien que certaines espèces en Afrique présentent des similitudes, elles n’appartiennent pas à la même famille.
Le colibri, surnommé oiseau-mouche en raison de sa petite taille, détient des records de vitesse, battant des ailes à 60 fois par seconde, atteignant des vitesses dépassant les 40 km/h, et le Colibri à gorge rubis atteint même 88 km/h. Pesant de 2 à 17 grammes, le colibri est légitimement surnommé oiseau-mouche, devenant même l’emblème des billets de 20 000 colones au Costa Rica, soulignant son importance culturelle.
Parmi les variétés endémiques, le colibri à tête cuivrée occupe les forêts tropicales d’altitude, tandis que l’Ariane de Boucard se trouve le long de la côte pacifique, faisant du Costa Rica une destination privilégiée pour les passionnés d’ornithologie et de biodiversité.
Le sarcophampe roi – Sarcoramphus papa
Le Sarcophampe roi, un vautour de taille imposante, qui évolue principalement dans les forêts intactes des basses-terres tropicales, à des altitudes allant jusqu’à 1 200 m. Il se niche en haut de la canopée, ce qui présente un défi d’observation en raison de sa position élevée.
Caractérisé par une tête nue aux teintes rouges, jaunes et grises, et des ailes principalement blanches avec des extrémités noires, le Sarcophampe roi possède un bec puissant, doté d’une pointe crochue et d’arêtes tranchantes. Aucun dimorphisme n’est observé entre les mâles et les femelles de l’espèce. Avec une envergure de 180 à 198 cm et une longueur de 71 à 81 cm de la tête à la queue, cet oiseau peut atteindre un poids adulte de 4 kg.
Le Sarcophampe roi, vit en en famille et ne se regroupent pas en grands nombres. De plus, ils sont strictement monogames. Ces charognards nécrophages, se nourrissant de cadavres, évitent généralement de battre des ailes sauf en cas d’absolue nécessité.
Pour une observation optimale au Costa Rica, le meilleur site se trouve à Boca Tapada, au nord du pays. Vous pourrez également l’apercevoir vers le Rincon de la Vieja et le parc national de la Cangreja.
L’Onoré Agami ou Héron agami – Agamia agami
Le héron agami ou Onoré agami, surnommé le héron arc-en-ciel au Brésil pour sa palette de couleurs exceptionnelle, est reconnu comme l’un des hérons les plus beau du monde. Caractérisé par un long cou, un bec élancé et des pattes courtes, il adopte une posture distinctive en S, se redressant en cas de danger. Son plumage gris-ardoise évolue vers des teintes bleues et châtains, devenant éblouissantes en saison de reproduction, avec une crête de plumes blanches ajoutant une touche élégante.
Il préfère les marécages et les étangs et trouve refuge dans la Pacuare Nature Réserve, unique site de nidification en Amérique du Nord et centrale. En 2022, la réserve a accueilli 186 hérons, donnant naissance à 181 oisillons grâce à un programme de conservation remarquable. Costa Rica Découverte propose l’exploration de cette réserve, notamment pendant la période de nidification de mai à août.
Cependant, le Héron agami est vulnérable selon l’UICN, principalement en raison de la déforestation en Amazonie, soulignant l’importance cruciale des efforts de préservation pour sauvegarder cette espèce extraordinaire.
Trogon de Baird – Trogon bairdii
George Newbold Lawrence, l’ornithologue américain (1806-1895), fut le premier à découvrir le Trogon bairdii en 1868 à San Mateo au Costa Rica.
Il est facilement reconnaissable en raison de ses caractéristiques distinctives : poitrine rouge, bec et yeux bleus, et un dos qui peut varier, sous différents éclairages, du turquoise au violet. La queue de la femelle est grise et finement rayée, tandis que celle du mâle présente une coloration distinctive. Sa tranquillité est une autre caractéristique marquante ; il peut rester immobile pendant des heures à mi-hauteur d’un arbre en attente d’une proie. Son chant est une série de gloussements rapides et accélérés. On le trouve le long des côtes jusqu’à une altitude d’environ 1200 mètres, principalement dans les forêts secondaires. Ce trogon est principalement frugivore et insectivore.
Bien que classé comme quasi menacé, avec un risque accru dans un avenir proche, l’UICN estime la population totale du Trogon de Baird entre 1 000 et 5 000 individus, répartis sur une superficie totale de 12 500 km². D’importants efforts de conservation sont déployés pour tenter d’inverser cette tendance préoccupante.
Coralline ombrelle – Cephalopterus glabricollis
La coralline ombrelle, ou Cephalopterus glabricollis, se distingue parmi les oiseaux du Costa Rica comme l’une des espèces les plus étranges et fascinantes abordées dans cet article. La coralline ombrelle (Cephalopterus glabricollis) est native du Costa Rica.
La coralline ombrelle tire son nom de la crête en forme de parapluie qui orne le sommet de son crâne. Son plumage présente une poitrine vermillon, formant un sac gonflable écarlate lorsqu’il est à son maximum. Avec une taille d’environ 40 cm, elle se démarque par son allure unique.
On retrouve la coralline ombrelle dans les montagnes et les basses-terres du Costa Rica, particulièrement dans la région de Guanacaste, à des altitudes allant de 800 à 100 mètres. La reproduction de l’espèce se concentre principalement dans les basses-terres, à des altitudes comprises entre 100 et 500 mètres.
Selon l’UICN, la coralline ombrelle est classée comme « menacée d’extinction ». Cette classification est due à la réduction drastique de son habitat naturel. La population estimée oscille entre 1500 et 3 800 individus, soulignant l’urgence de mesures de conservation. Une petite vidéo pour vous donner un avant-goût.
Araponga tricaronculé ou oiseau cloche – Procnias tricarunculatus
L’Araponga tricaronculé, également connu sous le nom d’oiseau cloche (Procnias tricarunculatus), est un oiseau remarquable au Costa Rica :
L’Araponga tricaronculé mâle est facilement identifiable par ses trois caroncules noires qui pendent de part et d’autre de son bec. Sa tête et sa poitrine sont blanches, tandis que le reste du corps arbore une couleur variant de châtain à roux. La femelle, en revanche, a un plumage plus discret de couleur vert-olive et ne présente pas de caroncules.
La caractéristique la plus distinctive de l’oiseau cloche est son chant puissant, reconnaissable entre mille. Les mâles utilisent ces vocalisations lors des parades pour attirer les femelles. Il se nourrit principalement de fruits, de graines, d’invertébrés et d’araignées.
On peut les trouver sur les reliefs du Costa Rica, en particulier à des endroits tels que Monteverde et San Ramon.
L’UICN classe cette espèce comme « vulnérable ». Le terme « vulnérable » indique que ces oiseaux sont rares ou locaux, et que leurs effectifs sont en déclin.
La spatule rosée – Platalea ajaja
La spatule rosée, ce grand échassier élégant, trouve principalement refuge aux abords des mangroves et dans les zones humides, qu’elles soient d’eau douce ou salée peu profonde. Avec une taille d’environ 80 cm et une envergure de 1,20 m, la spatule se distingue par son bec caractéristique en forme de spatule, facilitant grandement son identification.
Se nourrissant de grenouilles, de poissons, de crustacés et de petits animaux aquatiques, les spatules rosées arborent une apparence distinctive. Les adultes présentent une tête nue verdâtre, un cou et un corps d’une teinte blanc à rose pâle, des ailes d’un rose vif avec des couvertures inférieures rouge brique, un bec verdâtre et des pattes rougeâtres. Durant la saison de reproduction, la peau de la face prend une teinte orange, tandis que le bec, la couronne et la poche gulaireaffichent une nuance vert bleutée.
Vivant fréquemment en groupe, ces spatules créent des effets roses harmonieux lors de leurs promenades dans les rivières à la recherche de nourriture. Cette espèce résidente est facile à observer à divers endroits tels que Tortuguero, le Tempisque, Caño Negro et Palo Verde.
Cependant, la spatule rosée est considérée comme une espèce menacée par l’UICN en raison de la perte de son habitat et de la contamination de ses sites d’alimentation. La préservation de ces milieux naturels demeure cruciale pour assurer la survie de cette magnifique espèce.
Calliste pailleté ou Tangara à collier tacheté – Tangara dowii
Le Calliste pailleté ou Tangara à collier tacheté est endémique du Costa Rica et il évolue entre 1200 et 3000 mètres d’altitude. C’est le trésor aviaire endémique de la Cordillère de Talamanca au Costa Rica. Le nid, plutôt volumineux pour la taille du passereau est en forme de coupe, tapissé de feuilles de broméliacées. Il est construit dans une fourche d’arbre ou sur une branche en hauteur parmi les épiphytes.
Sa tête, ses parties supérieures et sa poitrine sont principalement noires, avec des écailles bleues sur la poitrine, les côtés de la face et le cou, et une tache rousse sur la couronne. Les ailes et la queue sont bordées de bleu. Le croupion est vert et le ventre cannelle. Il se nourrit principalement de fruits, d’insectes et d’araignées.
Le Caliste pailleté est présent uniquement dans la cordillère de Talamanca. Il vit à des altitudes comprises entre altitudes entre 1200 et 3000 mètres. Une autre particularité de ce petit Tangara, c’est que la mâle et la femelle ne présentent pas de dimorphisme sexuel. Ils sont pratiquement identiques.
Bien que cette espèce puisse avoir une petite aire de répartition, on ne pense pas qu’elle s’approche des seuils de vulnérabilité selon le critère de la taille de l’aire de répartition.
Le Troglodyte des ruisseaux – Cantorchilus semibadius
Les troglodytes sont endémiques d’Amérique. Ces petits passereaux sont vifs et leur taille est plutôt petite.
Le troglodyte des ruisseaux quant à lui est endémique du Costa Rica, tout comme la paruline du Costa Rica. On l’observe du Pacifique central jusqu’au sur du Costa Rica. Le chant du troglodyte des ruisseaux est fort et retentissant. il vit dans les zones fortement boisées qui s’étendent du niveau de la mer à 1200m. Il vit en couple ou petit groupe. La période de nidification se situe de décembre à août.
Le motmot
Le Motmot est représentatif de l’Amérique centrale. Sur neuf espèces de Motmot, 6 sont présentes au Costa Rica. C’est un oiseau splendide et facilement identifiable. La plupart sont de taille modérée. Le motmot houtouc (Amazonian motmot) est le plus commun, viennent ensuite le Motmot de Lesson et le Motmot à bec large. Le Motmot roux (Rufous motmot) est plus discret et se trouve sur la partie Caraïbe du pays. Enfin, le Motmot nain et le Motmot à bec caréné (Keel-billed motmot) les plus rares, sont prisés des ornithologues.
Plutôt calme, il n’est pas rare de le voir immobile sur sa branche pendant de longues minutes. Ne vous y trompez pas, il est en chasse. Il reste immobile, identifie sa proie, avant de fondre sur elle.
Sa queue, qui se termine en forme de raquette, lui sert à creuser son nid dans le sol selon certaines études. Les motmots aiment nicher dans des trous qu’ils creusent sur les berges des rivières et au bord des routes.
La photo ci-dessus représente le Motmot roux.
Les lieux incontournables pour observer les oiseaux au Costa Rica
Le Costa Rica regorge de sites exceptionnels pour l’observation ornithologique en raison de sa biodiversité remarquable. Voici quelques zones d’avifaune incontournables. Il en existe bien plus encore et nous nous ferons un plaisir de vous aider dans la construction de votre circuit.
San Gerardo de Dota
San Gerardo de Dota est réputé pour abriter une grande variété d’oiseaux, avec une attention particulière portée sur l’observation du quetzal resplendissant. Outre ce dernier, dont nous avons parlé largement ci-dessus, voici quelques-unes des autres espèces d’oiseaux que vous pourriez avoir la chance d’observer dans la région.
Le Trogon à queue blanche (Trogon viridis) : un oiseau coloré avec une gorge rouge et une queue blanche distinctive. Il peut être observé dans les zones boisées de San Gerardo de Dota. Il est présents dans les forêts humides tropicales d’Amérique du Sud.
Le Pic de pucheran (Melanerpes pucherani) : ce pivert de taille moyenne vit dans les forêts humides de plaine et de montagne, les plantations et les jardins. Il a un plumage essentiellement noir et blanc. Le dos et les ailes sont noirs barrés de blanc. Le front est jaune.
Le Tangara écarlate (Ramphocelus sanguinolentus) : un oiseau aux plumes rouge écarlates et noires. Il est souvent observé dans les zones boisées.
La Paruline Ceinturée (Collared Redstart) : ce petit oiseau à un corps bleu gris, un poitrail jaune et une petite crête orange sur le sommet du crâne. La paruline ceinturée vit dans les forêts d’altitude de 1500 à 2500 m.
Le Grimpereau brun (Certhiaxis cinnamomeus) : un petit passereau brun qui se déplace le long des troncs d’arbres à la recherche d’insectes. Il est souvent observé dans les forêts de San Gerardo de Dota.
L’Engoulevent à queue courte (Lurocalis semitorquatus) : un oiseau nocturne que l’on peut entendre la nuit dans la région.
La diversité des habitats, y compris la forêt nuageuse, les zones boisées et les prairies, contribue à la richesse de la faune aviaire à San Gerardo de Dota.
La Réserve biologique de Palo Verde
La Réserve biologique de Palo Verde, située dans la province du Guanacaste au Costa Rica, est une destination privilégiée pour l’observation des oiseaux en raison de sa variété d’habitats, notamment des zones humides, des prairies et des forêts riveraines. Voici quelques-uns des oiseaux résidents ou de passage à palo Verde :
L’Ibis vert (Green Ibis) : un échassier au plumage vert vif que l’on peut observer dans les zones humides et près des rivières.
Le Canard à lunettes (Northern Pintail) : un canard gracieux avec un bec pointu, une tête rousse, souvent présent dans les zones humides.
La Spatule rosée (Roseate Spoonbill) : son plumage rose distinctif et son bec en forme de cuillère plate en fait une curiosité.
Le Caracara à tête jaune (Yellow-headed Caracara) : un rapace que l’on peut observer dans les zones ouvertes, les champs et les prairies.
Le Guira cantara (Guira Cuckoo) : un coucou au plumage rayé et au comportement social, souvent observé en groupes.
La Sarcelle à ailes bleues (Blue-winged Teal) : un petit canard au plumage coloré que l’on trouve dans les zones humides.
Le Pic à face blanche (White-fronted Nunbird) : un pic au plumage noir et blanc que l’on peut observer dans les forêts riveraines.
Le Carouge à épaulettes (Red-winged Blackbird) : un oiseau noir avec des épaulettes rouges vives, souvent présent dans les zones humides.
L’Ibis falcinelle (Glossy Ibis) : un ibis au plumage sombre et brillant, souvent observé dans les zones humides.
La Réserve biologique de Palo Verde est un site important pour les oiseaux migrateurs. On y trouve divers ecosystèmes comme les marais saumâtres, les lagunes d’eau douce, des mangroves, etc. C’est aussi l’une des dernières forêts tropicales sèches du pays avec le parc national Carara. Le guide est fortement recommandé dans ce parc particulièrement.
La réserve naturelle de Caño Negro
La réserve naturelle de Caño Negro, au nord du Costa Rica, est une zone humide importante abritant une grande diversité d’oiseaux, en particulier des espèces aquatiques. Célèbre pour ses marécages, ses lagunes et ses canaux, elle abrite un habitat idéal pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs et résidents. Voici quelques-uns des oiseaux que vous pourriez y observer :
L’Ibis vert (Green Ibis) : un ibis au plumage vert distinctif, souvent observé dans les zones humides.
Le Canard à lunettes (Northern Pintail) : un canard élégant avec un plumage marbré et une tache blanche distinctive sur le côté du cou.
La Spatule rosée (Roseate Spoonbill) : voir plus haut dans l’article.
Le Héron tigre (Rufescent Tiger Heron) : un plumage rayé, une encolure rousse et une silhouette élancée, souvent observé près des cours d’eau.
Le Héron garde-bœufs (Cattle Egret) : un héron de petite taille souvent associé au bétail, on le trouve fréquemment dans les zones agricoles et humides.
Le Jacana à poitrine d’or (Northern Jacana) : un oiseau au long cou bleu claire, à la gorge blanche et aux doigts très longs, il peut être vu marchant sur les nénuphars et les végétations aquatiques.
Le Caracara à tête jaune (Yellow-headed Caracara) : un rapace qui se nourrit d’insectes, de charognes et de petits animaux, souvent observé dans les zones ouvertes et les champs.
Le Cormoran vigua (Neotropic Cormorant) : un cormoran sombre avec une silhouette caractéristique lorsqu’il se perche les ailes pour sécher au soleil
Le râle de Cayenne – (Grey-cowled Wood Rail) : les râles de Cayenne fréquentent les forêts marécageuses ainsi que les cours d’eau et les rivières que bordent les forêts.
La réserve naturelle de Caño Negro est une zone d’importante fondamentale pour la protection des oiseaux.
Sarapiqui
La région de Sarapiquí se caractérise par des forêts tropicales humides, des rivières et des zones humides. Cela crée un habitat propice à de nombreuses espèces. Je vous conseille de vous faire accompagner d’un guide francophone ornithologue. Les principales espèces à observer sont :
Les Toucans : les toucans, tels que le toucan à carène, peuvent être observées dans la région. Ces ramphastidés colorés et au bec imposant sont emblématiques des forêts du Costa Rica.
Les Aras : les aras, avec leurs plumages vifs et colorés, peuvent également être obsrvé à Sarapiquí. Parmi eux, on trouve l’ara rouge mais surtout l’ara vert, emblématique de la région.
Le tyran quiquivi : le tyran est très commun au Costa Rica. Il est turbulent et on le remarque facilement. Il vient souvent s’ébrouer dans les points d’eau comme les piscines, les abreuvoirs. Il a un ventre et une gorge jaune, sa queue et ses ailes rousses, et la tête blanche rayée de noir. C’est le tyran qui s’éveille le premier à l’aube dans la forêt tropicale.
Les Hérons, les aigrettes et les ibis : les zones humides de Sarapiquí abritent entre autre : les hérons, les ibis comme l’ibis vert, l’aigrette neigeuse et le héron vert.
Les Trogons : le trogon à queue blanche (Trogon viridis – Green-backed Trogon) et d’autres espèces de trogons peuvent être observés dans les forêts, avec leurs plumes colorées et leur apparence distinctive.
Le Martin-pêcheur vert (Amazon Kingfisher) : ce martin-pêcheur aux couleurs vives est souvent observé près des rivières et des cours d’eau de la région. Le dos vert, la poitrine rousse et le ventre blanc sont particulièrement distinctifs.
Le Faucon aplomado (Falco femoralis) : un rapace au plumage caractéristique, noir et cannelle, une poitrine rayée et des pattes jaunes.
Le Tangara évêque – Thraupis episcopus – Blue-grey Tanager : ce petit passereau tout bleu
Sarapiquí est une zone d’observation exceptionnelle, en particulier le long des rivières et des zones humides. Une lodge comme l’OET La Selva, la réserve biologique de la Tirimbina, Refuge de Tapiria, une zone humide pleine de beaux miroirs d’eau font partie des must en matière d’ornithologie.
Elles accueillent également un grand nombre d’oiseaux migrateurs. Votre guide vous montrera les meilleurs spots d’observation.
Les périodes les plus favorables à l’observation des oiseaux au Costa Rica
En ce qui concerne la meilleure période, c’est compliqué, car il se passe quelque chose de nouveau toute l’année en matière d’ornithologie. Les spectacles de migrateurs, ceux de nidifications et de reproduction se déroule tout au long de l’année selon les espèces. Nous vous donnons ci-dessous quelques indications selon ce que vous souhaitez observer :
De novembre à avril
Pendant cette période, de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs du nord de l’Amérique viennent au Costa Rica pour passer l’hiver. C’est une période idéale pour observer une grande variété d’oiseaux.
De mai à octobre
Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, la saison des pluies est également une période favorable à l’observation des oiseaux. Les frondaisons tropicales sont luxuriantes et verdoyantes pendant cette période, attirant de nombreuses espèces d’oiseaux. Beaucoup d’oiseaux se reproduisent durant cette saison.
De décembre à avril
Cette période correspond à la saison sèche au Costa Rica. Les réserves naturelles et les parcs nationaux sont plus fréquentés par les touristes. C’est une période où les conditions météorologiques sont plus prévisibles, ce qui facilite les déplacements et les observations d’oiseaux. Mais, c’est aussi la moins propice à une observation calme, paisible et l’observation est parfois gâchée par des touristes bruyants. Encore une fois, nous vous recommandons de loger dans un petit lodge afin d’optimiser vos chances d’observation. Certains d’entre eux ont installés des plateformes d’observation idéales et surtout pratiquement privées.
De août à novembre, la migration des oiseaux de montagne
Les oiseaux de montagne, tels que les colibris, les tanagers, les trogons et les aras, migrent souvent vers des altitudes plus basses pendant cette période, ce qui offre d’excellentes opportunités d’observation. C’est aussi, sur la côte Caraïbe, la zone de passage d’autres oiseaux migrateurs.
Un guide local ou un guide naturaliste sont essentiels et d’une grande aide pour maximiser vos chances d’observation des oiseaux.
Le quetzal, sera là toute l’année et la nidification de février à juillet favorisera son observation. Les toucans, les aras, les spatules, les tangaras, les trogons, les sternes, les buses et la plupart des autres oiseaux sont résidents et peuvent ainsi être observé toute l’année. Les périodes de nidification sont variables selon les espèces et il n’est pas possible de lister ici les époques favorables pour chaque espèce.
Costa Rica Decouverte vous suggère de prévoir un séjour au Costa Rica 10 jours minimum pour pouvoir profiter d’un circuit ornitho réussi. Les distances sont longues et les haltes pour l’observation fréquentes.
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