Le candidat Johnny Araya, ancien maire de San José, et candidat à la présidentielle vient d’annoncer l’arrêt de sa campagne pour le second tour de l’élection.

Araya contre Solis : l’affrontement n’aura pas lieu

Un coup d’éclat dans le paysage politique du pays qu’est ce renoncement d’un des candidats principaux de cette élection. Constitutionnellement parlant, il ne peut se désister mais l’annonce de l’arrêt de ses meetings, de sa communication et des actions de son comité de campagne laisse la voie libre à son adversaire du Parti d’Action Citoyenne (PAC) : Luis Guillermo Solis.

Ce dernier c’était illustré lors du premier tour en obtenant 30% des voix alors que personne ne l’attendait. La grande surprise du premier tour !

Sa campagne exemplaire a permis à cet économiste de se hisser à la seconde place et de fédérer les costariciens sur un programme tourné contre la corruption et l’action sociale entre autre.

Les derniers sondages publiés cette semaine donnent 62% d’intentions favorables à Solis contre seulement 20% à Araya. Ce sont en effet les plus mauvais chiffres pour le parti de la majorité présidentielle depuis 70 ans d’existence. En effet, leNPLN (Parti de Libération Nationale) auquel appartient Laura Chinchilla, actuelle présidente, et Johnny Araya a toujours été crédité de scores indécents et avait remporté les élections précédentes au premier tour.

C’est donc un véritable désaveu de la part des Ticos et Johnny Araya préfère arrêter là les dépenses excessives d’une campagne selon lui perdue d’avance.

Par le passé, il faut remonter en 1932 pour voir un candidat se retirer du second tour de la présidentielle.

Le résultat du second tour est donc désormais inéluctable et Solis sera vraisemblablement le nouveau président du Costa Rica.