Bien que le joyau d’Amérique Centrale qu’est le Costa Rica porte un nom qui lui va très bien de nos jours, ce n’était pas en raison de la diversité de sa faune, de sa flore et la beauté de ses paysages que l’on baptisa le pays en ces termes.

L’Histoire du Costa Rica

On dit qu’en 1502, Christophe Colomb, ébloui par les parures des indigènes qu’il rencontra probablement sur l’île d’Uvita dans les Caraïbes, ainsi que par les présents en or que ces derniers lui firent, pensa qu’il avait atteint un territoire extrêmement riche.

Une théorie soutient que c’est son témoignage qui fit miroiter aux colons quelques années plus tard une vie fabuleuse et les attira sur ces terres et ainsi le nom de « Costa Rica », nom qui apparut pour la première fois dans un texte officiel en 1583.

Pour l’anecdote, savez-vous d’où vient le nom de la monnaie locale, qui s’appelle ici le colón ? Elle vient justement du nom de famille de Christophe Colomb, Colón en espagnol !

Mais les colons se rendirent bien vite compte que leurs projets d’enrichissement étaient utopiques au Costa Rica, le pays détenait bien moins de métaux précieux contrairement à d’autres pays d’Amérique latine. Ceux qui y restèrent se consacraient alors à l’agriculture car le Costa Rica était une terre fertile. Les plantations de cacao et l’élevage se développèrent, puis plus tard celles de café et de bananes.

Bien qu’il resta une colonie espagnole du XVI au XIXème siècle, la Couronne d’Espagne s’intéressa finalement peu au pays, qui se développa de manière plus autonome que d’autres colonies.

La Côte Riche

Si aujourd’hui effectivement la « Côte Riche » reste l’un des pays les plus prospères d’Amérique latine de par son PIB, c’est surtout la richesse de sa biodiversité qu’il faut retenir.

N’oublions pas en effet que le pays concentre 6% de la biodiversité au monde en ne couvrant seulement que 0,03% des surfaces émergées de la planète. Et cela, ça n’a pas de prix.