Escapade dans un p’tit coin d’paradis
En stage pour quelques semaines en cette saison des pluies ensoleillée chez Costa Rica Découverte, je décidai de profiter au maximum de mon voyage au Costa Rica pour découvrir ce p’tit coin d’paradis et sa grande diversité de paysages qu’offre le Costa Rica : ce petit pays d’Amérique centrale aux couleurs résolument vertes.
Ce week-end, ce fut départ pour la côte Pacifique, dans la péninsule de Nicoya, juste au sud de la province du Guanacaste, connue pour ses plages paradisiaques et ses repères de surfeurs de la première heure.
Départ du quartier populaire « Coca Cola » dans le centre de San José pour de longues heures de bus coupées par une traversée en ferry à bord du Tambor III.
Les surfeurs sont au rendez-vous, les premières planches se retrouvent déjà à la montée du bus ; nul besoin de lire la pancarte de fortune indiquant « Montezuma, Malpais, Santa Teresa » pour comprendre où nous allons.
Après avoir descendu presque 1000 mètres d’altitude, nous apprécions un magnifique couché de soleil sur les petites îles du golfe de Nicoya à bord du ferry. La chaleur est bien plus palpable que dans les montagnes de la capitale. Après une bonne heure de bus sur des pistes dans un état très moyen, nous comprenons que nous sommes en route pour un endroit très préservé, où la vie humaine reste soumise aux lois de la nature : un vrai p’tit coin d’paradis !
Arrivé à l’hôtel, entre plage et montagne, « the place » -to be- porte bien son nom. On retiendra surtout cette magnifique piscine aux formes généreuses bordées d’arbres et de petits coins pour se prélasser en compagnie d’un très bel Iguane qui vous tiendra compagnie –pas de trop près- aux heures où le soleil est de la partie.
P’tit coin d’paradis : Santa Teresa et Mal Pais
Le lendemain, en sortant de l’hôtel, nous partirons d’abord le premier jour vers la droite en direction de Santa Teresa vers Playa Carmen, Playa Santa Teresa et enfin Playa Hermosa. À l’ombre des cocotiers, les surfeurs, souvent nord-américains échangent leurs derniers tuyaux autour de leur passion. Avec ses trois surfeurs tous les 200 mètres, les plages de la péninsule de Nicoya ont conservé une virginité presque totale. En effet, à l’exception des très nombreux coquillages sur la plage et des iguanes dans les forêts environnantes, la fréquentation de cet endroit reste très limitée.
En fin de journée, nous nous promenons dans le « village » de Santa Teresa. Autrement dit, une rue longeant l’océan, à quelques 150 mètres de la plage où les petites bicoques, parfois restaurants, parfois offices proposant des cours de surfs annoncés au moyens de petites pancartes arborant « ¡Pura Vida! » ou encore symbole pacifiste. Nous décidons de nous arrêter dans un petit restaurant « Parilla Argentina », un grill fort chaleureux ou la viande est grillée au feu de bois en face de nous.
Le dimanche, départ pour la côte mais cette fois-ci en direction du sud vers Cabo Blanco. Cette fois-ci, plus personne dans notre champs de vision si ce n’est la compagnie d’un chien très affectueux ou encore de nombreux écureuils se promenant d’arbres en arbres à quelques mètres de nous. De ce côté, même les surfeurs les plus aguerris ne s’y risquent pas, la présence de rochers étant quasi omniprésente. Sur le chemin du retour, un brin de frustration nous traversa en entendant les singes autour de nous sans jamais pouvoir les apercevoir. Nous avalerons un « Casado », plat on ne peut plus typique, dont mes papilles conserveront un très agréable souvenir à l’abri d’une petite baraque avant de reprendre la route pour San José.
Bref, un petit week-end où plage, faune, flore, détente, soleil et gastronomie furent au rendez-vous. Un voyage au Costa Rica comme on en rêve tous : un véritable p’tit coin d’paradis ? En tout cas, cela se sentait comme un moment au paradis !
Clément Gianferrari
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