Les tarentules au Costa Rica, ces fascinantes arachnides de la forĂȘt tropicale
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Les tarentules au Costa Rica, ces fascinantes arachnides de la forĂȘt tropicale

Parler de tarentules ou de mygales n’est, Ă  priori, pas la meilleure publicitĂ© pour le Costa Rica comme dans tous les pays tropicaux. Toutefois, rencontrer une tarentule est plutĂŽt commun pour les habitants du Costa Rica qui ont appris Ă  vivre avec. Mais pour les voyageurs, cela peut faire peur
 Mais pas de panique !
Nous vous disons tout sur cette bĂ©bĂȘte pas si bĂȘte et pas si mĂ©chante que ça.

Les tarentules (Lycosa tarantula) au Costa Rica reprĂ©sentent une partie fascinante de l’écosystĂšme diversifiĂ© du pays. Dans cet article, nous explorerons en profondeur le monde des tarentules au Costa Rica, en examinant leur biologie, leur habitat, leur comportement, ainsi que leur interaction avec les humains et leur rĂŽle dans l’écosystĂšme local.

Cette famille d’araignĂ©es aranĂ©omorphes appartenant Ă  la famille des Theraphosidae. Elles sont caractĂ©risĂ©es par leur taille imposante, leur apparence intimidante et leur capacitĂ© Ă  produire de la soie pour fabriquer des toiles et se protĂ©ger. Au Costa Rica, plusieurs espĂšces sont prĂ©sentes, chacune adaptĂ©e Ă  des habitats spĂ©cifiques et prĂ©sentant des comportements variĂ©s.
Les Ticos vivent dans un pays de seulement 51 000 km 2, mais qui reprĂ©sente 5% de la biodiversitĂ© de la planĂšte. C’est-Ă -dire qu’il y a de la faune dans tous les coins !

Dans de nombreux endroits du pays, il n’est pas rare de trouver des espĂšces exotiques dans les cours, dans les environs et mĂȘme
 dans les tiroirs. Oui, la richesse naturelle du Costa Rica est abondante, mĂȘme dans les foyers.

Oui, bien que nous sachions que le mot tarentule suscite chez les gens des Ă©motions extrĂȘmes : peur, terreur, phobie, curiositĂ©, fascination et, dans certains cas, mĂȘme le plaisir de les avoir comme animaux domestiques (ce que nous ne recommandons pas : c’est un animal sauvage).

tarentule-sol-costa-rica-decouverte

Au Costa Rica y a-t-il des tarentules ou des mygales ?

Au Costa Rica, les tarentules, Lycosa tarantula, sont souvent confondues avec les mygales, Mygalomorphae, mais en rĂ©alitĂ© ce sont deux espĂšces distinctes. La confusion vient sans doute du terme Tarantula en anglais qui dĂ©signe
 la mygale.

La tarentule Ă  genou orange

Au Costa Rica, la tarentule Ă  genou orange attire particuliĂšrement l’attention en raison de la couleur vive au niveau des genoux qui contraste avec ses poils plutĂŽt sombres. Son corps mesure environ 3 cm sans les pattes. Contrairement Ă  de nombreux congĂ©nĂšres, elle ne tisse pas de toile, mais se niche en embuscade pour traquer sa proie.
La femelle a une espérance de vie de 10 à 30 ans tandis que le mùle ne vit pas plus de 4 ans.
Elles jouent un rĂŽle Ă©cologique essentiel en rĂ©gulant les populations d’insectes. Les tarentules et les mygales sont toutes deux venimeuses, mais le venin peut varier en termes de composition et de toxicitĂ© d’une espĂšce Ă  l’autre. En gĂ©nĂ©ral, le venin des tarentules et des mygales n’est pas considĂ©rĂ© comme mortel pour les humains, bien que les morsures puissent ĂȘtre douloureuses et provoquer une rĂ©action locale.
Le terme « mygale Â» Ă©tait utilisĂ© pour dĂ©signer les araignĂ©es de la famille des Theraphosidae, notamment celles trouvĂ©es dans les rĂ©gions tropicales et subtropicales.

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La tarentule au Costa Rica

Les tarentules habitent une variĂ©tĂ© d’écosystĂšmes au Costa Rica, allant des forĂȘts tropicales humides aux zones boisĂ©es et aux zones urbaines. Elles se cachent gĂ©nĂ©ralement sous des rochers, dans des terriers qu’elles creusent elles-mĂȘmes ou dans des fissures dans le sol. Certaines espĂšces prĂ©fĂšrent les zones plus humides prĂšs des riviĂšres ou des marĂ©cages, tandis que d’autres se trouvent dans les zones plus sĂšches et arides.

Le rĂŽle des tarentules

Dans les forĂȘts tropicales du Costa Rica, les tarentules jouent un rĂŽle important en tant que prĂ©dateurs d’insectes, contribuant ainsi Ă  maintenir l’équilibre Ă©cologique. Leur prĂ©sence rĂ©gule les populations d’arthropodes, de serpents, de lĂ©zards, de souris et contribue Ă  la biodiversitĂ© globale de l’écosystĂšme.

Le mythe

Cependant, l’ignorance sur la biologie de cet animal, tant dans les communautĂ©s urbaines que rurales, a gĂ©nĂ©rĂ© des mythes et des croyances les plus divers, parmi lesquels ce que beaucoup de ruraux appellent “l’urine d’araignĂ©e”. Selon cette croyance, l’urine produit des taches ou des brĂ»lures sur la peau des personnes et des autres animaux. Une autre lĂ©gende qui a la peau dure est que la tarentule plongeait ses victimes dans une lĂ©thargie et que seules les danses des villageois pouvaient soigner le patient. Ces danses rapides ont donnĂ© leur nom Ă  la tarentelle.

Mais toutes ces croyances sont absolument sans fondement et loin de la rĂ©alitĂ©. Tout d’abord, la tarentule ne pique pas mais mord avec une grande force grĂące Ă  ses crochets. Le venin qu’elle envoi sert principalement Ă  endormir sa proie de taille relativement petite. Ce n’est pas dangereux pour l’homme. Elle peut parfois aussi, en situation de stress, libĂ©rer des poils situĂ©s dans le ventre et provoquer des rĂ©actions urticantes ou allergiques.

Mais les fausses informations ont la vie dure !

Il est important de souligner que la taille de la tarentule n’est pas liĂ©e Ă  la puissance de son venin. Il existe des espĂšces plus petites et plus dangereuses pour l’ĂȘtre humain, telles que la veuve noire ou les araignĂ©es-loups du genre Phoneutria commune en France et en Italie.

La tarentule, comme beaucoup d’espĂšces d’animaux, s’introduit accidentellement dans les maisons, suscitant des rĂ©actions Ă©pidermiques et la peur.
Pourtant, il ne s’agit lĂ  que d’un refuge temporaire oĂč elle recherche simplement des aliments comme des cafards (les fameuses cucarachas) et autres insectes. Elle fait partie du monde dans lequel nous vivons et partageons et que nous devons essayer de comprendre, de respecter et de tolĂ©rer.

faune tarentule monteverde is

Interaction avec les Humains

Au Costa Rica, les tarentules sont souvent rencontrĂ©es par les habitants et les visiteurs, que ce soit dans les zones rurales ou dans les rĂ©gions plus dĂ©veloppĂ©es. Bien que certains puissent craindre ces araignĂ©es en raison de leur apparence, elles sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©es comme inoffensives et bĂ©nĂ©fiques pour l’écosystĂšme. De nombreux Costariciens ont appris Ă  coexister pacifiquement avec les tarentules, en les laissant tranquilles dans leur habitat naturel.

Cependant, il est important pour les habitants et les touristes d’ĂȘtre conscients des prĂ©cautions Ă  prendre lorsqu’ils rencontrent des tarentules. Il est recommandĂ© de ne pas les provoquer, de ne pas les manipuler et de respecter leur espace. En cas de rencontre accidentelle, il est prĂ©fĂ©rable de laisser l’araignĂ©e tranquille et de s’éloigner lentement pour Ă©viter tout incident. Mais la garder chez soi peut-ĂȘtre une situation inconfortable.

Que faire si vous en trouvez une à la maison (ou à l’hîtel) ?

Il est possible de gĂ©rer cet Ă©vĂ©nement sereinement et surtout d’essayer de comprendre que cet animal n’est ni un ennemi, ni un danger potentiel pour l’homme.

Mon expĂ©rience, en tout confidentialitĂ© 😉

J’ai pour ma part « affrontĂ© Â» plusieurs fois une expĂ©rience de rencontre fortuite avec cette araignĂ©e assez impressionnante. Je prĂ©cise qu’il y a 18 ans, lors de mon installation au Costa Rica, j’avais une vĂ©ritable phobie des araignĂ©es en tout genre. Mais, la rencontre frĂ©quente avec ses arachnides m’a guĂ©ri partiellement de cette frayeur. Toutefois, je ne souhaite pas garder l’une d’entre elles dans mon chez-moi. Donc, j’ai mis au point une stratĂ©gie dont je vous donne ici le secret


IdĂ©alement, il suffit de prendre un chiffon, une serpilliĂšre (ma prĂ©fĂ©rence) et de couvrir l’animal doucement. Puis, faire glisser tranquillement l’animal jusqu’au seuil de la porte. Soulever lentement le coin vers lequel vous voulez que l’araignĂ©e aille et miraculeusement, elle sortira tranquillement par cette sortie. L’animal n’est pas compliquĂ©.

Cette ‘technologie’ m’a permis de pouvoir contrĂŽler ma peur et de rĂ©soudre mon problĂšme. La peur ne se commande pas, mais l’action si.

Vous pouvez aussi l’effrayer avec un balai, en la dirigeant Ă©galement vers la sortie en prenant soin de ne pas la blesser. Une autre astuce, utiliser un bocal ou un rĂ©cipient Ă  large ouverture qui peut ĂȘtre placĂ© sur l’araignĂ©e afin de la guider jusqu’à la sortie.

En tout Ă©tat de cause, sortez votre appareil photo, car vous serez heureux d’avoir immortalisĂ© l’instant si, comme moi, vous craignez d’approcher ce genre de bĂȘte. 😉
Ça fera l’évĂ©nement de la journĂ©e 😉

Sinon, Ă©videmment, le personnel de l’hĂŽtel saura comment faire.

La tarentule et ses curiosités

  • Les tarentules constituent un groupe important d’invertĂ©brĂ©s classĂ©s dans le groupe des arachnides, qui comprend Ă©galement les scorpions, les acariens et les tiques.
  • Elles diffĂšrent des insectes par leurs huit pattes (les insectes en ont six), leur absence d’antennes et leurs appendices dans la bouche en forme de griffes ou de crocs, appelĂ©s chĂ©licĂšres, destinĂ©s Ă  contenir la proie.
  • Certaines espĂšces de ce groupe possĂšdent un poison hautement toxique qu’elles inoculent avec ces crocs, mais la grande majoritĂ© d’entre elles ne sont pas dangereuses pour les humains. Les tarentules habitent les rĂ©gions tropicales humides, subtropicales et arides du monde entier.
  • Ils vivent dans des terriers et des tunnels creusĂ©s par elles-mĂȘmes. On les trouve Ă©galement dans les cavitĂ©s des arbres et les crevasses rocheuses, couvrant l’ensemble du continent amĂ©ricain, l’Asie, l’Europe du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient. Bref, partout !
  • Sa taille varie de petite jusqu’à certaines espĂšces qui peuvent ĂȘtre aussi volumineuses que la main d’un homme adulte. Ils n’ont pas de squelette interne mais possĂšdent une structure externe rigide appelĂ©e exosquelette qui se renouvelle deux Ă  trois fois par an jusqu’à maturitĂ©.
  • La femelle tarentule, une fois fĂ©condĂ©e, fabrique un cocon de soie dans lequel elle dĂ©pose les oeufs fĂ©condĂ©s. Entre 6 et huit semaines plus tard entre 500 et 1000 oeufs vont Ă©clorez. Il faudra ensuite deux ou trois mues pour arriver Ă  la taille adulte. Mais rassurez-vous, seules quelques unes atteindront cette maturitĂ©.

Vous l’aurez compris : pas de quoi paniquer Ă  la vue d’une tarentule ! Elles sont inoffensives et, si on y regarde de plus prĂȘt, relativement jolies au final
 Mais bon, chacun ses goĂ»ts. En comprenant et en respectant ces crĂ©atures fascinantes, nous pouvons apprĂ©cier pleinement leur rĂŽle essentiel dans l’écosystĂšme du Costa Rica.

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