Christiana Figueres, la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), surnommée « Madame Climat », a appelé lundi les États à trouver un compromis afin que Cancun soit un succès. Ses réunions nommées COP réunit l’ensemble des pays membres de la Convention pour mettre en place des stratégies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique.

Cette costaricienne de 54 ans ne s’en laisse pas compter. Elevée dans une grande famille politique du Costa Rica, son père fut par trois fois président et est considéré comme le père de la démocratie Costaricienne. Elle-même fut diplomate en Allemagne après des études et un master en anthropologie.

Forte de son expérience politique, spécialiste internationale des stratégies de lutte contre les changements climatiques, Christiana Figueres a déclaré que « les protagonistes devraient équilibrer leurs attentes afin que chacun puisse revenir chez lui avec un résultat positif. Les gouvernements doivent être clairs sur le comment et quand cela va arriver », a-t-elle expliqué tout en rappelant l’enjeu considérable, à savoir si le monde allait rester en dessous ou au dessus de l’augmentation de 2°.

Madame Climat a abordé également le fait que les États devaient débourser maintenant les promesses faites à Copenhague, à savoir 30 milliards de dollars (22 milliards d’euros) pour aider les pays pauvres à s’adapter aux changements climatiques.

« Le début des discussions est constructif, il est positif et nous avons l’expression publique d’une volonté de faire des compromis », a-t-elle déclaré à propos des pays participants.

L’objectif du sommet de Cancun est de sauver un processus mal engagé à Copenhague, les États n’ayant trouvé aucun accord, et de tenter de faire avancer un certain nombre d’engagements.