Elle est loin la création de Génération Ecologie et son poste au Ministère de l’environnement en 90. Le fondateur de Génération Ecologie (avec son ami Jean-Louis Borloo et le volcanologue Haroun Tazieff), au titre d’ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique, porte les couleurs de la France dans les négociations internationales sur le climat. Ambassadeur du climat, nommé en 2007 par le gouvernement sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Brice Lalonde est venu en visite au Costa Rica. Il a salué le travail du pays dans le domaine du réchauffement climatique ainsi que sa volonté à devenir la première nation a compenser toutes ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2021.

Les scientifiques costariciens conviennent que le réchauffement climatique a des conséquences graves pour la santé, la biodiversité et la géographie du pays, par exemple. Face à ces conclusions, le gouvernement a fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre par la plantation de millions d’arbres (1 million en 2008, le double en 2009) afin d’être neutre en 2021.

Brice Lalonde a déclaré : »Nous sommes tenus en France par la loi européenne contre le changement climatique, mais le Costa Rica indépendant le fait volontairement…le Costa Rica ne fait que commencer et s’est fixé des objectifs des plus ambitieux (neutre en 2021) alors que d’autres pays parlent de 2050 », a ajouté le diplomate climatique».

Brice Lalonde a rencontré le président Óscar Arias et a signé un accord de coopération. La France veut le Costa Rica comme allié dans la prochaine réunion des Nations Unies sur les changements climatiques, qui aura lieu en Décembre à Copenhague.
La France veut débloquer des négociations internationales et parvenir à une «coalition de pays volontaires» pour réduire leurs émissions, dit Lalonde.

Brice Lalonde, infatigable défenseur de la planète, a peut-être effectivement trouvé un partenaire de choix dans cette lutte acharnée. Depuis sa nomination, il voyage de Patagonie jusqu’en Chine, en passant par les Etats-Unis, où son cousin John Kerry lui ouvre les portes du Congrès et il met toute son énergie pour faire avancer les négociations politiques au sein de toute la communauté internationale. Jamais plus de deux ou trois jours par semaine à Paris, il témoigne d’un bilan carbone catastrophique et continue de rouler à vélo quand il est à Paris.